mercredi 29 mai 2013

Je vous mets au défi



Arrivée au croisement, me voici maman ou tyran ?
J'agis et vous semblez être dans l'allergie.
Douceur, fragilité, mais au dedans ?

Je vous mets au défi de tenir ce que j'ai tenu jusqu'à me brûler les ailes.
Je vous mets au défi de garder la raison, à chaque fois que la folie me guettait.
De vos petites chaumières, au chaud, cajolés ou assistés, vous vous êtes
permis de me critiquer.
Je vous mets au défi d'enlacer vos enfants, de les rassurer, quand votre intérieur n'est plus qu'un chantier.
Je suis debout, je suis amoureuse de la vie, jamais je n'ai renoncé.
Je vous mets au défi d'harmoniser la tenue de vos enfants, de leur offrir des moments de vacances, de continuer à leur tracer la route alors que l'horizon semble aride.
Vous avez été vils, vous avez critiqué la femme avant la mère.
Mais je vous mets au défi de réussir le soir à regarder votre amie solitude, de croiser votre amie angoisse et de ne pas sombrer.
Je vous mets au défi de continuer à tendre les bras, sourire, partager et même donner.

jeudi 16 mai 2013

L'enseignant licencié Luk Vervaet organise une conférence de presse et un sit-in devant la prison de Berkendael (section femmes), le lundi 20 mai de 9.45h à 11.15h (heures de la visite).


Communiqué de presse

L'enseignant licencié Luk Vervaet organise une conférence de presse et un sit-in devant la prison de Berkendael (section femmes), le lundi 20 mai de 9.45h à 11.15h (heures de la visite).

Chère rédaction,
Par la présente nous sollicitons votre présence à une action contre l'interdit professionnel et l'interdiction d'accès aux prisons qui frappent Luk Vervaet, enseignant de néerlandais dans les prisons belges.

Pour protester contre une nouvelle interdiction d'accès à la prison, lors d’une visite à Malika El Aroud le mercredi dernier, Luk Vervaet se présentera à nouveau à la prison de Berkendael le lundi 20 mai de 9.45h à 11.15h et demandera à nouveau de pouvoir exercer son droit de visite.
Par la suite, et en cas de nouveau refus, il organisera une conférence de presse et un sit-in devant la prison.

L'enseignant dans les prisons dénonce que ni la direction des Etablissements pénitentiaires de Belgique ni le ministère de la Justice ne respectent le jugement rendu par le Conseil d'Etat du 22 juin 2011, qui a annulé l’interdiction dirigée contre Luk Vervaet d’enseigner en prison.
L'enseignant se retrouve ainsi toujours privé de son travail et sans emploi, malgré les besoins criants d'enseignants dans les prisons surpeuplées du Royaume.

Non seulement, le ministère de la Justice maintient son interdiction d'enseigner, mais l'enseignant se dit être mis en quarantaine depuis son licenciement. Il dénonce d'être traité par la Direction des prisons comme un prisonnier en libération conditionnelle, avec des interdictions de s'approcher des prisons ou d'avoir un contact avec des détenus.
Toutes les visites aux détenus continuent à lui être interdites.
Sans aucune motivation, des détenus se voient refuser leur demande de le mettre sur la liste de leurs visiteurs.
Ses lettres aux détenus, pourtant ouvertes et lues par les directions des prisons, n'arrivent pas aux destinataires, sans aucune motivation, pas plus qu’elles ne lui sont renvoyées.
Des demandes d'organiser une conférence de presse devant les prisons lui sont refusées au nom de la sécurité.

L'enseignant a créé, suite à son exclusion en 2009, l'Association des familles et ami(e)s des prisonniers (http://familiesfriendsassociation.blogspot.be/) et le Comité des Familles des détenus européens au Maroc (http://prisonnierseuropeensaumaroc.blogspot.be/ ). Ces associations s'occupent des conditions au sein du monde carcéral en général et d'aide aux familles des détenus. Elles s'occupent aussi des détenu(e)s les plus rejeté(e)s, condamné(e)s pour intention, recrutement ou propagande terroriste, et de leurs familles.

Jusqu'à maintenant, la seule détenue que Luk Vervaet pouvait encore visiter en Belgique était Malika el Aroud, condamnée à 8 ans de prison ferme, accusée d'avoir recruté pour le combat en Afghanistan. Le mercredi dernier, cette seule visite lui est interdite sans aucune motivation. Sa demande de rencontrer la direction lui a été refusée.

L'enseignant dénonce que les détenus, accusés de terrorisme, se trouvent souvent dans une grande détresse, coupés de tout contact humain et de tout lien vers l'extérieur. Ils sont ainsi condamnés à une mort sociale certaine. En lui refusant le contact avec ces détenus, le ministère de la Justice veut délibérément enfermer ces détenus dans un framework religieux, dont ils ne peuvent pas sortir. Ainsi leur diabolisation et leur présentation comme des fous religieux peuvent se poursuivre. En les soumettant à un isolement total, le ministère de la Justice pousse ces détenus au suicide social. Ce genre de traitement constitue le meilleur outil de recrutement que des jihadistes en tout genre auraient pu inventer.

La Campagne « Pas d'interdit professionnel / Geen beroepsverbod / No work ban Luk Vervaet »
Contact Luk Vervaet : 0478 653378 ou vervaetluk@gmail.com

vendredi 3 mai 2013

Nordin Benallal : TOUT DROIT VERS UNE PRIVATISATION DES PRISONS


Les nouvelles prisons vont-elles être des prisons privées ? Il semblerait que oui et avec toutes les dérives que cela comportera.
Je m'explique: aujourd'hui, les prisons sont connues et reconnues pour être des endroits non rentables, non lucratifs, ne donnant déjà que peu de perspectives d'avenir aux détenus qui y sont enfermés.
Donc, les politiques, les libéraux en particulier, ont trouvé une idée stupide et, bien sûr, dangereuse à court et moyen terme mais très, très lucrative.
En effet, les prisons vont, dans un premier temps, être partiellement privatisées. Aujourd'hui, les repas se font dans les cuisines des prisons, demain, ce seront des firmes privées qui s'en occuperont, il y a aussi un service technique qui s'occupe des travaux de réparation et de rénovation ; demain, là encore, ce sera une firme privée qui s'en occupera. Les conséquences seront immédiates car les agents et les détenus qui sont sensés effectuer ces tâches ne pourront plus le faire, donc plus d'emploi ni pour les agents ni pour les détenus !
Jusque là , on peut dire que ce n'est pas trop catastrophique mais en fait, nos chers dirigeants libéraux en veulent beaucoup plus: ils souhaitent, à terme, pouvoir privatiser entièrement toutes les prisons du royaume, un peu comme à l'image des prisons américaines (ce qui, soit dit en passant, n'est pas vraiment une référence ).
Donc, au lieu d'avoir ce que l'on nomme le « parc carcéral », ils parleraient, tels des businessmen, d'un chiffre d'affaire: plus il y aura de détenus en prison, plus la prison sera rentable. Donc, les prisonniers seront encore moins vite libérés qu'ils ne le sont actuellement et lorsque l'on sait qu'aujourd'hui que de plus en plus de détenus purgent presque l'entièreté de leur peine, on peut imaginer assez aisément qu'ils devront tous prester la quasi totalité de leur peine.
Le résultat ne se fera pas attendre car cette nouvelle mauvaise idée va créer un sentiment de haine vis-à-vis du gouvernement qui n'hésite pas à vendre ses citoyens détenus aux entreprises privées.
Les évasions, les agressions envers le personnel, les mutineries et autres révoltes seront monnaie courante et la société sera alors réellement en danger car lorsqu'une personne aura, elle aussi, la mauvaise idée de commettre un méfait, elle fera tout ce qu'il est possible de faire pour ne pas aller en prison...
Dès lors, notre société franchira un pas encore jamais franchi à ce jour!
Benallal Nordin

Nordin Benallal : Vous voulez retirer la nationalité belge aux Belges qui se rendent en Syrie ?


Lettre aux '' dirigeants''
l’intégration est un échec. Pourquoi ?



Aujourd'hui, les politiques sont à nouveau outrés et choqués de constater une montée d'un radicalisme des jeunes et moins jeunes musulmans, issus de l'immigration ou pas!!!
Aujourd'hui, chers politiciens, je vais vous dire ce que vous savez déjà, mais que vous vous obstinez à nier.
La situation actuelle n'est autre que le résultat d'une politique post-coloniale qui a pour but de classifier les personnes selon leur race, leur religion, et plus récemment, leur statut social, en prenant comme référence des critères complètement erronés du « bon belge ».
Le « bon Belge » doit être, tout d'abord, blanc, laïque, voire chrétien, mangeant du porc et ne portant pas de voile.
Eh bien non, chers politiciens, car cette époque est révolue.
J'entends Monsieur Reynders dire que le parcours d’intégration n'est rien d'autre qu'un échec. Oui, c'est vrai, le parcours d’intégration est un gigantesque échec! Pourquoi ?
Parce que le parcours d'acceptation que vous étiez censé suivre a été tout simplement le plus grand des échecs que notre pays n'ait jamais connu et pour cause, vous ne l'aviez jamais suivi et jusqu'à ce jour, vous ne le suivez toujours pas. Ne vous étonnez donc pas du résultat catastrophique que votre échec a généré.
Vous voulez retirer la nationalité belge aux Belges qui se rendent en Syrie pour combattre car vous craignez qu'ils reviennent beaucoup plus dangereux qu'ils ne l'étaient .
Je pense que vos craintes sont fondées car je pense aussi qu'ils reviendront beaucoup plus dangereux et avec beaucoup plus de haine au cœur pour ce gouvernement qui les a toujours mis à l'index, soit par rapport à leur religion, soit par rapport à leur statut social ou simplement, parce qu'ils sont différents.
Mais en ce qui concerne la déchéance de leur nationalité belge, je ne peux que constater que vos réflexes coloniaux refont, là encore, surface à la moindre occasion. Car ces Belges, où vont-ils être déportés cette fois-ci ?
La plupart de ces jeunes-là ne possèdent qu'une seule nationalité et elle est BELGE. Donc, où vont-ils être envoyés ? Allez-vous louer des cellules à Guantanamo, où il serait plus facile de cacher des jeunes Belges que vous ne considérez pas comme étant Belges ?
Je pense que cette fois-ci, cela sera un peu plus difficile que pour les détenus BELGES, à qui notre cher gouvernement a offert un allé simple pour un camp de détention aux Pays-Bas ( Tilburg ).
Dernier petit conseil pour la route : ouvrez les yeux et essayez de vous soigner, car les maux ne viennent pas de l’extérieur mais bien de l’intérieur.
Et posez-vous les questions suivantes :
Pourquoi ?
Pourquoi les Belges de souche appartenant à la classe sociale la plus défavorisée, les Arabes, les Noirs, les Roumains, les Albanais,... sont-ils toujours plus lourdement condamnés que les « bons blancs » face à la justice et pourquoi ce sont encore ces mêmes personnes qui subissent la discrimination à l'embauche et qui sont logés dans des appartements dans des états de délabrement scandaleux .
Pensez à tout cela et arrêtez de surenchérir car, au bout du compte, la note sera salée pour tout le monde et personne n'aura rien à y gagner...





Benallal Nordin