samedi 20 avril 2013

FREE RUSSELL MAROON SHOATZ !

Action Alert Update – Campaign to Free Russell Maroon Shoatz

Russell Maroon Shoatz STILL IN SOLITARY confinement as Campaign grows; PA DOC Secretary Wetzel must be flooded with DEMANDS for his immediate release to general population!
 APRIL 15: Only one week into the 30-day Campaign to release Maroon from the torturous 30 years of solitary confinement he has so far endured, lawyers, family members, and supporters have gained concrete evidence of the effects of the Campaign. As Maroon’s legal team was finalizing the Demand Letter which promises litigation against Pennsylvania’s Department of Corrections if Maroon is not in general population by May 8, 2013, officials at State Correctional Institution (SCI) Mahanoy informed Maroon that he was moved to their facility with the intent to do just that, removing him from the “restricted housing” which has kept him on 23-hour-per-day lock down for the past twenty-two consecutive years.
“We are encouraged by the words of the officials at Mahanoy,” noted Campaign co-coordinator Matt Meyer, “but we cannot rest until those words are followed by deeds: by the ultimate action which will end the current torture of Maroon.” The legal letter, signed by attorneys Rick Etter and Stefanie Lepore of the corporate firm Reed Smith on behalf of Maroon’s legal team, notes that “given the lack of certainty as to when or under what conditions” Maroon’s potential transfer out of segregated confinement might take place, vigilance on the part of his supporters is more needed than ever. “While we are pleased that some of the concerns raised by the demand letter have been met – that Maroon have access to his anti-embolism stockings and to a typewriter, we remain concerned that the timeline for release from solitary has been left vague,” added Bret Grote of the Pittsburgh Human Rights Coalition, a long-time legal and political supporter of Shoatz.
With the Campaign growing daily – with events in dozens of cities and interest in the just-released collection of Shoatz’ essays Maroon the Implacable (PM Press) spreading – the assistants at the office of PA DOC Secretary John Wetzel have confirmed that the Secretary personally ordered Maroon’s recent transfer from SCI Greene to SCI Mahanoy for the purpose of placing him in the general prison population. In conversations with some of the many people who have called in to the DOC central office on the first week of the 30-day pressure campaign, DOC personnel have suggested that Maroon supporters be patient as the process to get him into general population work its course. But Maroon and his family have been misled in the past about these issues.
Twenty-two consecutive years in solitary is more than long enough!
The Campaign MUST continue to grow! Secretary Wetzel is the ultimate decision-maker, and can order Maroon released to the general prison population at any time; we now focus all our attention on him.
DEMAND that Maroon be placed in general population IMMEDIATELY!
 Call/Write to: PA DOC Secretary John Wetzel, 1920 Technology Parkway, Mechanicsburg, PA 17050; Phone number: 717-728-4109; Fax: 717-728-4178
Campaign to Free Russell Maroon Shoatz, freemaroonshoatz@gmail.com,
c/o WRL/Matt Meyer, 339 Lafayette Street, New York NY 10012; 412-654-9070
http://russellmaroonshoats.wordpress.com/ • #30Days2FreeMaroon • #FreeMaroon

mercredi 17 avril 2013

Pourquoi se suicide-t-on plus dans les nouvelles prisons ?

Source

 

 

 

 Pourquoi se suicide-t-on plus dans les nouvelles prisons ?


Après Lyon-Corbas, la toute nouvelle prison de Nantes connaît une inquiétante vague de suicides. Explications.
Pour la troisième fois en à peine trois semaines, un détenu est mort, jeudi 11 avril, après s’être pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Nantes. Le jeune homme de 23 ans originaire de Nice, où il purgeait à l’origine sa peine, venait d’être emprisonné pour avoir dérogé à son régime de semi-liberté. Il a été interpellé pour évasion début mars à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et incarcéré à Nantes.
La maison d’arrêt de Nantes est flambant neuve. Une douche dans chaque chambre, un gymnase et un terrain de sport dans son enceinte, des conditions sanitaires et de sécurité présentées comme exemplaires... Inaugurée en juin 2012 pour remplacer la maison d’arrêt insalubre et indigne en plein centre de Nantes, elle figure parmi les « usines carcérales », construites pour faire face à la surpopulation.
À peine ouverte, cette gigantesque maison d’arrêt était pourtant déjà saturée. Des 570 places prévues initialement, la capacité a été montée au moment de l’ouverture à 610 avec l’installation de lits superposés dans certaines cellules. Depuis, des matelas ont été disposés sur le sol pour accroître encore le nombre de détenus.

Déshumanisation

Pour maximiser les précautions de sécurité, les lieux sont construits comme une multitude d’alcôves, entre lesquelles il est plus long et plus difficile de circuler que dans les vieilles prisons. « Tout est pensé autour de la seule et unique question de la sécurité, peste Alexis Grandhaie de la CGT pénitentiaire. Ces prisons sont construites pour accueillir le maximum de détenus avec le moins de surveillants possible. Il y a plus de portes, plus de grilles, plus d’alertes, etc. »

Aux fenêtres, des épaisses grilles en fer - les « caillebotis » - resserrent le champ de vision et empêchent les détenus de passer la main. Impossible aussi d’y passer les « yo-yo » qui permettent, dans les vieilles prisons, de faire passer des objets de cellule en cellule.

Isolement

Dans ces nouveaux locaux, le contact entre surveillants et détenus est distendu. L’ouverture des portes est partiellement automatisée et tout le monde communique par interphone. « Nous n’avons plus aucun contact avec les surveillants, raconte Camille Cohignac, bénévole au Génépi, qui intervient chaque semaine pour un atelier d’arts plastiques dans la maison d’arrêt. À l’entrée, ils sont derrière une vitre fumée et tout est automatisé. »
Les nouvelles normes de sécurité coûtent beaucoup de temps aux gardiens, dont le sous-effectif, déjà criant, s’est aggravé. « Les sorties de cellules sont limitées, car chaque déplacement prend beaucoup de temps, avec moins de personnels », raconte Charles Bodreau, président de l’association Génépi, qui intervient en prison. Or, « ce qui pèse le plus sur les détenus c’est de se retrouver seul avec son codétenu, explique Alexis Grandhaie, pas d’être en contact avec les surveillants ».
Les cellules insonorisées qui accentuent le sentiment d’isolement, les douches à l’intérieur des chambres qui privent les détenus d’une sortie supplémentaire : dans ces prisons toutes neuves, on regretterait presque « l’humanité » des vieilles prisons insalubres. « Les nouvelles prisons sont aseptisées, hygiéniques, ajoute « Milko », de l’association Ban public, qui comptabilise 21 suicides ou morts suspectes depuis le 1er janvier 2013. Elles sont souvent éloignées des centres et mal desservies par les transports en commun. » Détail symbolique, le numéro de réservation des parloirs a été cédé à Bouygues. Il est aujourd’hui facturé 0,15 centime la minute aux familles.

Sombre palmarès


La prison de Lyon-Corbas, ouverte en 2009 à 20 km de Lyon est devenue un triste emblème de cette modernité à double tranchant. En 2011, on y dénombrait 8 suicides sur un effectif de 898 détenus (pour 680 places) et 8 nouveaux suicides étaient à déplorer en 2012 dans cette énorme maison d’arrêt où les personnels dénoncent un sous-effectif criant. Des chiffres qui en font la prison la plus touchée de France, avec un « ratio » cinq fois supérieur à la moyenne nationale. Pour autant, faire de ces nouvelles prisons un facteur de suicide serait une erreur, prévient Alexis Grandhaie de la CGT Pénitentiaire. « Dans l’ancienne prison de Nantes, personne ne se suicidait, parce que les détenus étaient 4 ou 7 dans des cellules de 15m2 à 20m2. C’était indigne et infâme. Dans les quartiers arrivants, nous enfermions jusqu’à 6 détenus par cellules certains week-ends, aujourd’hui, ils sont seuls : c’est nécessaire, mais c’est là qu’il y a le plus gros risque de suicide. »
Les suicides en prison ont surtout un faisceau d’explication qu’il faudrait d’urgence prendre à bras le corps. « En France, le risque suicidaire en détention est l’un des plus élevés d’Europe, pourtant aucune étude sérieuse n’est menée », peste Pierre Victor Tournier, spécialiste de démographie pénale [1]. Il n’y a pas de réflexion au niveau architectural » [2].
Parmi les facteurs identifiés, en dépit du manque d’études sérieuses, nous savons que les risques de suicide sont plus élevés parmi les délinquants sexuels et que les prévenus (en attente de procès) sont beaucoup plus touchés que les détenus (condamnés). « Nous avons aussi observé en comparant les pays européens que le risque d’évasion et les risques suicidaires varient de façon inversement proportionnelle. Les établissements desquels on ne s’évade jamais connaissent des taux de suicide élevés », ajoute Pierre Victor Tournier.
Les plans de prévention - du « kit anti-suicide » proposé aux détenus sensibles en 2009 aux « codétenus de soutien » testés depuis 2010 - n’ont pas permis d’enrayer le triste phénomène. La surpopulation, doublée d’un manque de surveillants, reste donc pour les observateurs le principal enjeu face à un mal par ailleurs complexe et profond. Et derrière cela, la question posée est celle d’une politique pénale offrant trop peu d’alternatives à la détention.

[1] Pierre Victor Tournier est directeur de recherches au CNRS et chercheur au Centre d’histoire sociale du XXe siècle, à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, auteur de « La PrisonUne nécessité pour la République », Buchet Chastel, 2013, 264 p 19€.
[2] Selon les chiffres du conseil de l’Europe, la France dénombrait en 2007 14,6 suicides pour 10 000 prisonniers contre 9,9 en moyenne sur l’ensemble des pays du Conseil de l’Europe.

mardi 16 avril 2013

Hunger speech by Samer Issawi / Discours de Samer Issawi, sur le point de mourir.


Hunger Speech by Samer Issawi

« Israelis:
I am Samer Issawi on hunger strike for eight consecutive months, laying in one of your hospitals called Kaplan. On my body is a medical devise connected to a surveillance room operating 24 hours a day. My heartbeats are slow and quiet and may stop at any minute, and everybody, doctors, officials and intelligence officers are waiting for my setback and my loss of life.
I chose to write to you: intellectuals, writers, lawyers and journalists, associations, and civil society activists. I invite you to visit me, to see a skeleton tied to his hospital bed, and around him three exhausted jailers. Sometimes they have their appetizing food and drinks around me.
The jailers watch my suffering, my loss of weight and my gradual melting. They often look at their watches, asking themselves in surprise: how does this damaged body have an excess of time to live after its time?

Israelis:
I’m looking for an intellectual who is through shadowboxing, or talking to his face in mirrors. I want him to stare into my face and observe my coma, to wipe the gunpowder off his pen, and from his mind the sound of bullets, he will then see my features carved deep in his eyes, I’ll see him and he’ll sees me, I’ll see him nervous about the questions of the future, and he’ll see me, a ghost that stays with him and doesn’t leave.
You may receive instructions to write a romantic story about me, and you could do that easily after removing my humanity from me, you will watch a creature with nothing but a ribcage, breathing and choking with hunger, loosing consciousness once in a while.
And, after your cold silence, Mine will be a literary or media story that you add to your curricula, and when your students grow up they will believe that the Palestinian dies of hunger in front of Gilad’s Israeli sword, and you would then rejoice in this funerary ritual and in your cultural and moral superiority.

Israelis:
I am Samer Issawi the young “Arboush” man according to your military terms, the Jerusalemite, whom you arrested without charge, except for leaving Jerusalem to the suburbs of Jerusalem. I, whom will be tried twice for a charge without charge, because it is the military that rules in your country, and the intelligence apparatus that decides, and all other components of Israeli society ever have to do is sit in a trench and hide in the fort that keeps what is called a purity of identity - to avoid the explosion of my suspicious bones.
I have not heard one of you interfere to stop the loud wail of death, it’s as if everyone of you has turned into gravediggers, and everyone wears his military suit: the judge, the writer, the intellectual, the journalist, the merchant, the academic, and the poet. And I cannot believe that a whole society was turned into guards over my death and my life, or guardians over settlers who chase after my dreams and my trees.

Israelis:
I will die satisfied and having satisfied. I do not accept to be deported out of my homeland. I do not accept your courts and your arbitrary rule. If you had Passed over in Easter to my country and destroyed it in the name of a God of an ancient time, you will not Passover to my elegant soul which has declared disobedience. It has healed and flew and celebrated all the time that you lack. Maybe then you will understand that awareness of freedom is stronger than awareness of death.
Do not listen to those generals and those dusty myths, for the defeated will not remain defeated, and the victor will not remain a victor. History isn’t only measured by battles, massacres and prisons, but by peace with the Other and the self.

Israelis:
Listen to my voice, the voice of our time and yours! Liberate yourselves of the excess of greedy power! Do not remain prisoners of military camps and the iron doors that have shut your minds! I am not waiting for a jailer to release me, I’m waiting for you to be released from my memory. »





Discours de Samer Issawi, sur le point de mourir.

« Israéliens:
Je m'appelle Samer Issawi en grève de la faim pendant huit mois consécutifs, actuellement hospitalisé dans l'un de vos hôpitaux appelé Kaplan. Mon état de santé est sous surveillance 24 heures sur 24 grâce à un dispositif médical qui a été placé sur mon corps. Mes battements cardiaques sont ralentis et mon cœur peut s'arrêter de battre à tout moment. Tout le monde - médecins, fonctionnaires et agents du renseignement - sont en attente de ma capitulation ou de ma mort.

J'ai choisi de m'adresser à vous : intellectuels, écrivains, avocats, journalistes, associations et des militants de la société civile pour vous inviter à me rendre visite, afin que vous puissiez voir ce qui reste de moi, un squelette attaché à un lit d'hôpital, entouré par trois gardes épuisés qui, à certains moments, consomment leur succulente nourriture, en ma présence. Les geôliers regardent ma souffrance, ma perte de poids et ma disparition progressive. Souvent ils regardent leurs montres et s'étonnent: comment ce corps si meurtri peut encore résister après tout ce temps?

Israéliens:
Je fais semblant de me trouver devant un intellectuel et de lui parler en face d'un miroir.
Je souhaite qu'il me regarde dans les yeux et observe mon état comateux, qu'il retire la poudre à canon de sa plume et le bruit des balles de son esprit, de sorte qu'il soit capable de voir mes traits, qu'ils soient gravés profondément dans ses yeux . Je le vois et il me voit, je le vois nerveux pour de futures incertitudes, et il me voit, un fantôme qui reste avec lui et ne le quitte pas.

Vous pouvez obtenir des instructions sur la façon d'écrire une histoire romantique sur moi, et vous pourriez le faire facilement. Après m'avoir dépouillé de mon humanité, vous pouvez décrire une créature qui n'a rien, rien qu'une cage thoracique qui respire avec peine étouffée par la faim, perdant conscience de temps en temps.

Mais, après votre silence froid, l'histoire qui parle de moi, ne sera rien de plus qu'une narration littéraire ou médiatique à ajouter à votre curriculum vitae, et quand vos élèves deviendront des adultes ils croiront que les Palestiniens se sont laissés mourir de faim devant l'épée de l'israélien Gilad et vous pourrez vous réjouir de ces rituels funéraires et de votre supériorité morale et culturelle.

Israéliens:
Je suis Samer Issawi le jeune "Araboush" comme me définit votre jargon militaire, l'homme de Jérusalem que vous été arrêté sans inculpation, coupable seulement de s’être déplacé du centre-ville de Jérusalem vers sa périphérie.

J'ai été jugé deux fois sans qu'aucune accusation me soit imputée parceque dans votre pays ce sont les lois militaires qui gouvernent et les services de renseignement qui décident alors que les autres composantes de la société israélienne doivent se limiter à se barricader les murs derrière cette forteresse qui continue à être appelée pureté de l'identité - pour échapper à l'explosion de mes os suspects.

Je n'ai pas entendu un seul d'entre vous intervenir pour mettre un terme à déchirants râles de la mort. C'est comme si chacun d'entre vous - le juge, l'écrivain, l'intellectuel, le journaliste, l'universitaire, le commerçant et le poète - s'était transformé en un fossoyeur et portait un uniforme militaire.
Et je n'arrive pas à croire que toute la société est devenue un spectateur de ma mort et de ma vie pour protéger les colons qui ont détruit mes rêves avec les arbres de ma terre.

Israéliens:
Je mourrai satisfait et ayant satisfait les autres. Je n'accepte pas d'être chassé de ma maison. Je n'accepte pas vos tribunaux et vos lois arbitraires. Vous dites que vous avez piétiné et détruit ma terre au nom de la liberté qui vous a été promise par votre dieu, mais vous ne serez pas en mesure de piétiner mon âme noble désobéissante. Mon âme est guérie, elle est libérée et a célébré le temps que vous lui avez enlevé. Peut-être comprendrez-vous que la conscience de la liberté est plus forte que celle de la mort ...

N'écoutez pas ces clichés, désormais obsolète, parce que le perdant ne restera pas éternellement vaincu ainsi que le vainqueur ne sera pas un gagnant toujours. L'histoire ne se mesure pas seulement à travers les batailles, les massacres et les prisons, mais aussi et surtout à travers la capacité de se sentir en paix avec les autres et avec soi-même.

Israéliens:
Écoutez ma voix, la voix de notre temps, aussi bien que votre voix! Libérez-vous de l'excès avide de pouvoir! Ne restez pas prisonniers des camps militaires et des barres de fer qui ont resserré vos esprits! Moi je n'attends pas d'être libéré par un geôlier, mais je suis en attente de vous voir vous libérer de ma mémoire.» 

17 Avril 2013 : Pour les 5000 prisonniers palestiniens !!!!!










17 Avril 2013

Journée internationale des Prisonniers palestiniens.





Pour les 5000 prisonniers palestiniens





Alors que les Palestiniens se préparent à célébrer la Journée des prisonniers, le mercredi, le Club des prisonniers a déclaré dans un rapport que, en 2013, il y avait près de 5.000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, répartis sur 27 prisons, centres de détention et centres d'interrogatoire.

Le Rapport précise que 106 de ces prisonniers sont en prison avant la date de la signatures des accords d'Oslo entre Israël et l'OLP en 1993. Ce qui signifie qu'ils sont détenus depuis plus de 20 ans. 50 d'entre eux sont détenus depuis plus de 25 ans, y compris Karim Younis, qui a déjà purgé 31 ans dans les prisons israéliennes.

Il y a maintenant 14 prisonniers femmes dont Lina Jarbouni, qui a fait 11 ans de ses 20 ans de prison, et 235 enfants détenus dans les prisons israéliennes.

Le rapport indique que la détention administrative "est le pire ennemi du prisonnier."



As Palestinians prepare to mark Prisoners Day on Wednesday, the Prisoner Club said in a report that as of 2013 there were close to 5,000 Palestinian prisoners spread over 27 prisons, jails, detention centers and interrogation centers.

It said 106 of the prisoners have been in jail since before the signing of the Oslo accords between Israel and PLO in 1993, which means they have been detained for more than 20 years, and 50 of them have been detained more than 25 years including Karim Younis, the longest serving prisoner after serving 31 years in Israeli prisons.



There are now 14 woman prisoners with Lina Jarbouni being the longest serving prisoner, so far held for 11 years out of her 20-year sentence, and 235 child prisoners in Israeli jails.



The report said that administrative detention “is the prisoner’s worst enemy.”




















Soutien aux grévistes de la faim !

Rejoignez la Campagne mondiale d’Addameer pour mettre un terme aux détentions administratives !



Luk Vervaet, Prisoner's Family & Friends Association, http://familiesfriendsassociation.blogspot.be/ 
Nordine Saïdi, Mouvement Citoyen Palestine http://mcpalestine.canalblog.com/



A l'occasion de la Journée internationale pour les prisonniers palestiniens, nous vous appelons à manifester votre solidarité avec tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous vous apellons à rejoindre la campagne mondiale contre la détention administrative lancée par Addameer, organisation des droits de l’Homme et de soutien aux prisonniers.



Plus de 4743 Palestiniens sont actuellement détenus par Israël, dont 10 femmes, 193 enfants, et 178 sont en détention administrative, une politique qu'Israël utilise pour détenir des Palestiniens, selon des informations secrètes, indéfiniment, sans les inculper ou les présenter à un tribunal pour être jugés.



Non seulement ces prisonniers sont détenus arbitrairement, mais l'utilisation par Israël de la détention administrative viole plusieurs normes internationales, telles que la déportation des Palestiniens depuis les territoires occupés en Israël (territoire de la puissance occupante), les privant de visites familiales régulières et ne prenant pas en compte l'intérêt supérieur des enfants des détenus comme l'exige le droit international.



Nous avons besoin de votre soutien pour briser leurs chaînes et le silence sur la détention administrative.



Aujourd'hui, Israël a externalisé la sécurité des prisons où les Palestiniens sont détenus à une entreprise britannico-danoise dénommée G4S. Avec l'administration pénitentiaire israélienne, G4S est responsable des difficiles conditions des prisonniers rencontrés au cours de la grève de la faim historique de 2012, à laquelle ont participé des milliers de Palestiniens ont participé, y compris les deux grévistes de la faim qui frôlèrent la mort pour protester contre leur détention arbitraire, Khader Adnan et Hana Al- Shalabi.

G4S est également complice de la détention par Israël de près d'un tiers du Parlement palestinien depuis 2006, et des dizaines de défenseurs des droits de l'homme sont arrêtés chaque année pour participation à la résistance populaire.



Le gouvernement d'Israël doit libérer tous les détenus administratifs, et dans l'intervalle, tous les détenus administratifs doivent bénéficier de tous leurs droits conformément au droit international.

Addameer soutient le boycott international, désinvestissement et sanctions (BDS) contre G4S pour mettre fin à sa complicité dans la détention des détenus administratifs et faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers.

Addameer appelle les organisations de solidarité, des particuliers et des organisations des droits humains à travers le monde à se joindre à cette campagne pour mettre un terme à la rétention administrative qui démarrera le 17 Avril 2013.



AGISSEZ! Vous pouvez nous aider à faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers en :

Participant à une journée de mobilisation de masse dans votre ville le 17 Avril, Journée annuelle des prisonniers palestiniens. • Organisant une semaine de la "Fin de la détention administrative" du 17-24 Avril 2013 dans votre ville ou votre campus universitaire avec des matériaux Addameer de la campagne à venir. • Connectant à une campagne locale BDS G4S dans votre ville. • Sensibilisant à la détention administrative dans votre communauté à l'aide de la Trousse d'action à venir. Contactez Addameer sur l'e-mail, Facebook, Twitter ou notre site Web à s'impliquer dans la campagne détention administrative Stop Prisoner Support and Human Rights Association - ADDAMEER www.addameer.org

12:0014:00
Commission européenne - Bruxelles (Rond-Point Schuman)

vendredi 5 avril 2013

17/04/13 : International Palestinian Prisoners' Day in Brussels

Rassemblement devant la Commission européenne Rond point Schuman, le mercredi 17 avril de 12 à 14h.
 
 
Soutien aux grévistes de la faim ! Rejoignez la Campagne mondiale d’Addameer pour mettre un terme aux détentions administratives !



Luk Vervaet, Prisoner's Family & Friends Association ; Nordine Saïdi, Mouvement Citoyen Palestine

A l'occasion de la Journée internationale pour les prisonniers palestiniens, nous vous appelons à manifester votre solidarité avec tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous vous apellons à rejoindre la campagne mondiale contre la détention administrative lancée par Addameer, organisation des droits de l’Homme et de soutien aux prisonniers.

Plus de 4743 Palestiniens sont actuellement détenus par Israël, dont 10 femmes, 193 enfants, et 178 sont en détention administrative, une politique qu'Israël utilise pour détenir des Palestiniens, selon des informations secrètes, indéfiniment, sans les inculper ou les présenter à un tribunal pour être jugés.

Non seulement ces prisonniers sont détenus arbitrairement, mais l'utilisation par Israël de la détention administrative viole plusieurs normes internationales, telles que la déportation des Palestiniens depuis les territoires occupés en Israël (territoire de la puissance occupante), les privant de visites familiales régulières et ne prenant pas en compte l'intérêt supérieur des enfants des détenus comme l'exige le droit international.

Nous avons besoin de votre soutien pour briser leurs chaînes et le silence sur la détention administrative.


Aujourd'hui, Israël a externalisé la sécurité des prisons où les Palestiniens sont détenus à une entreprise britannico-danoise dénommée G4S. Avec l'administration pénitentiaire israélienne, G4S est responsable des difficiles conditions des prisonniers rencontrés au cours de la grève de la faim historique de 2012, à laquelle ont participé des milliers de Palestiniens ont participé, y compris les deux grévistes de la faim qui frôlèrent la mort pour protester contre leur détention arbitraire, Khader Adnan et Hana Al- Shalabi.
G4S est également complice de la détention par Israël de près d'un tiers du Parlement palestinien depuis 2006, et des dizaines de défenseurs des droits de l'homme sont arrêtés chaque année pour participation à la résistance populaire.

Le gouvernement d'Israël doit libérer tous les détenus administratifs, et dans l'intervalle, tous les détenus administratifs doivent bénéficier de tous leurs droits conformément au droit international.
Addameer soutient le boycott international, désinvestissement et sanctions (BDS) contre G4S pour mettre fin à sa complicité dans la détention des détenus administratifs et faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers.
Addameer appelle les organisations de solidarité, des particuliers et des organisations des droits humains à travers le monde à se joindre à cette campagne pour mettre un terme à la rétention administrative qui démarrera le 17 Avril 2013.


AGISSEZ!

Vous pouvez nous aider à faire pression sur le gouvernement israélien de libérer les prisonniers en :
• Participant à une journée de mobilisation de masse dans votre ville le 17 Avril, Journée annuelle des prisonniers palestiniens.
• Organisant une semaine de la "Fin de la détention administrative" du 17-24 Avril 2013 dans votre ville ou votre campus universitaire avec des matériaux Addameer de la campagne à venir.
• Connectant à une campagne locale BDS G4S dans votre ville.
• Sensibilisant à la détention administrative dans votre communauté à l'aide de la Trousse d'action à venir.



Contactez Addameer sur l'e-mail, Facebook, Twitter ou notre site Web à s'impliquer dans la campagne détention administrative Stop
Prisoner Support and Human Rights Association - ADDAMEER - Call to Action: www.addameer.org

Le 11 avril : Mahmoud Sarsak à Bruxelles !